Mon chat me ramène des proies

Dans la nature, le chat chasse pour se nourrir. Une fois sa proie capturée, il la dévore sur place, ou se cache pour la manger, en tout sécurité, à l'abri des prédateurs, sinon il la rapporte dans son refuge pour nourrir ses chatons.

Aujourd'hui, le chat domestique, même repu, a gardé son instinct de chasse, tandis que sa motivation première n'est plus la faim, mais la chasse en elle-même. Il laisse alors sa proie morte sur place, après avoir joué avec elle, ou la ramène dans son foyer.

Il dépose alors son trophée sanguinolent sur le paillasson, la table de la cuisine, le fauteuil, voire le lit. Les hypothèses pour expliquer un tel comportement sont nombreuses : ramener son jouet vivant à la maison, manger tranquillement sa proie sans être dérangé, la mettre à l'abri pour une consommation ultérieure ou bien enseigner à son maître, comme la mère le fait avec ses chatons l'art de la chasse.

Photo: Linda Schaffarczyk

Chien qui aboie trop : conseils et astuces pour stopper les aboiements

chien qui aboie

Quel est le comportement incompatible avec le chien qui aboie ? Le silence. Il faut récompenser le silence et corriger les aboiements du chien.

Aboyer étant naturel pour un chien, on doit récompensre le calme et le silence uniquement dans certaines circonstances ou certains contextes.

Quand l'aboiement du chien provoque-t-il des nuisances ? Quand le téléphone sonne, par exemple. Que faire ? On s'arrange avec un ami ou on utilise un téléphone, on débranche le répondeur automatique et on fait sonner le téléphone. Le chien aboie. Si le chien a appris déjà la punition symbolique, on dit « Non ». Le chien s'arrête d'aboyer un court moment, alors que le téléphone sonne toujours. On récompense le chien avec une friandise et on répète l'exercice entre 20 et 50 fois, jusqu'à ce que le chien reste calme pendant la sonnerie du téléphone. C'est assez simple, non ?

Le chien aboie pour accueillir des visiteurs. Que faire ? On utilise la même technique. On corrige le chien avec un Non symbolique, et ensuite, s'il se tait, on le récompense. Il est plus simple, après le « non », d'intercaler un « assis » qui est une posture contrôlée et calme. Cela facilite la tranquilité du chien.

Stopper les aboiements

Les humains sont de grands bacards, la voix est utilisée toute la journée. Le chien imite ses parents adoptifs, aussi il use et abuse de ses expressions vocales. C'est un apprentissage par imitation.

Vers l'âge de huit semaines, les chiots sont au maximum de leurs capacités vocales. Ensuite, dans la nature, les aboiements diminuent, le chien sauvage adulte étant quasiment silencieux. Dans la maison, l'intervention vocale des propriétaires favorise les aboiements.

Comment stopper les aboiements ?

S'il s'agit d'un aboiement provocant, le chien se place en face de l'éducateur pour aboyer et lui demande quelque chose, il faut être totalement indifférent, ne pas s'en occuper. Il ne faut pas le regarder, surtout ne pas lui montrer qu'on a compris qu'il avait quelque chose à nous dire. On ne s'intéresse à lui que lorsqu'il est silencieux. C'est très difficile d'être totalement indifférent.

Sil s'agit d'un aboiement territorial, il faut ouvrir la porte que lorsque le chien est silencieux. C'est difficile, car les visiteurs sont derrière la porte. Arrangez-vous avec des amis pour multiplier les visites. Etant informés qu'ils participent à une action éducative, ils ne seront pas surpris de voir la porte s'ouvrir quelques minutes en retard.

Que faire contre l'aboiement pour un objet ?

Lors d'une compétition pour un objet, l'aboiement de menace est la première séquence d'agression. C'est déjà une agression. Si cet aboiement est efficace pour maintenir le vis-à-vis à distance, le chien est récompensé. Très rapidement, il risquera de devenir hyperagressif.

Que faire si l'aboiement est déclenché par une compétition pour un objet ?

Il convient de se mettre à l'aise, et pourquoi pas de s'asseoir sur une chaise à proximité du chien, en gardant le torse droit ou penché légèrement en avant. Il faut éviter de regarder le chien dans les yeux, ce qui serait une menace et une réponse à sa menace. L'éducateur regardera fixement le chien sur la nuque, sur le dos ou sur la croupe : ce regard de côté n'est pas menaçant mais plutôt dominant.

Il exigera du chien une réponse qui sera généralement un détournement de son regard et un arrêt de l'aboiement. Le chien mal à l'aise prendra probablement une position plus confortable : il s'assoira ou se couchera. Il se peut qu'il tente d'accrocher votre regard.

L'aboiement contre une personne

Lorsque le chien se met à proximité d'une personne familière et qu'il aboie après quelqu'un qui veut s'en approcher, il semble défendre une relation préférentielle, voire privilégiée.

La meilleure technique est l'alliance. Les deux personnes se mettent côte à côte et regardent le chien sur la nuque, le dos ou la croupe. Après 30 secondes, d'un commun accord, elles avancent vers le chien d'un pas décidé, lui laissant un espace suffisant pour s'éloigner. Personne ne s'avance vers un chien acculé ou réfugié sous un meuble. Il a besoin d'un passage pour s'en aller.

L'aboiement de menace contre une personne

Il faut resocialiser le chien à la personne après laquelle il aboie en associant cette personne avec un sentiment positif. Après avoir placé la personne à une certaine distance du chien pendant 15 minutes jusqu'à trois heures si nécessaire, on lui demande de s'accroupir, de détourner le regard et de tendre une friandise au chien, qui sera libre de venir ou non le prendre dans sa main. On répètera l'opération jsuqu'à ce que le chien se familiarise avec la personne dans cette posture précisément.

Ensuite, la personne pourra jeter de brefs regards en direction du visage de l'animal, puis elle se lèvera. En aucun cas la personne ni'ra en direction du chien. Elle tentera toujours de l'attirer.

Que faire si le chien ne connait pas le NON symbolique ?

Dans ce cas, dire « non » reviendrait à aboyer avec le chien. Et celui-ci pourrait aboyer d'avantage. Tout le monde se mettrait à vocaliser très fort, à crier à tue-tête. La solution deviendrait alors une cause secondaire du problème. Pourquoi le chien ne crierait-il pas avec l'éducateur ? Pourquoi ne l'imiterait-il pas ?

Seul le « non » symbolique serait une correction verbale efficace. Si le chie nne l'a pas appris, l'éducateur doit recourir à une autre correction, telle qu'une claque sur le nez.

Mon chien grogne : comment réagir ?

Quand le chiot se met à grogner, dans la rue par exemple, c'est en général parce qu'il a peur. Il est confronté à une situation qu'il ne connaît pas. Cela peut être un bout de plastique qui vole ou la présence d'un autre chien inconnu.

Dans ce cas, le chien va observer comment son "référent" se comporte (en l'occurence, vous puisque sa mère n'est pas là). En ne faisant rien et en restant impassible, vous lui montrez qu'il n'y a aucune raison d'avoir peur.

Si c'est un chien qui lui faire peur, vous pouvez même engager la conversation calmement avec son maître, vous lui montre z ainsi qu'il n'y a pas de danger et qu'un dialogue est même possible.

Ne rassurez jamais votre chien (pire : en le prenant dans vos bras), vous ne feriez que renforcer ses craintes et sa peur. Ne le couvez pas, sinon vous le rendrez craintif et mordeur.

Si votre chien veut dominer les autres chiens, il faut lui faire comprendre de façon ludique que c'est "Non !". Par exemple, maintenez-le gentiment au sol (mais sans volonté de l'humilier), faites-lui des caresses, manipulez-le dans tous les sens jusqu'à ce qu'il se soumette, pour bien lui faire comprendre quelle est sa place et qu'il n'a pas à dominer les autres chiens. Si vous le laissez prendre le dessus, il deviendra vie la terreur du quartier !

Où adopter un chien ?

Où adopter un chien ?

Ca y est ! Votre décision est prise, vous adoptez un chien ! Mais où trouver la perle rare ? Comment faire la différence entre un adorable chiot et un adorable chiot ?

Hormis quelques à priori sur une race ou un look, vous pourriez craquer sur n'importe quel chiot pourvu qu'il soit mignon ! Et le problème avec les chiots... c'est qu'ils sont craquants ! Même les moches ! Oui, c'est plus tard que ça se gâte...

Pour ou contre les animaleries ?

On déconseille souvent d'adopter un chien dans une animalerie. Les conditions d'élevage n'y sont pas toujours optimales. Parfois même, certains chiots viennent de filières étrangères et on traversé l'Europe dans des conditions d'hygiène et de confort très précaires. Ces chiots sont plus souvent de santé fragile et porteurs de maladie. Ils ont été sevrés trop tôt, ne sont pas socialisés, ce qui risque d'en faire des chiens peureux.

Il faut donc savoir qu'en achetant un chiot dans une animalerie, vous prenez le risque de vous retrouver avec un chien plus sensible aux problèmes de santé et d'avoir assez vite des frais vétérinaires... Cependant toutes les animaleries ne sont pas à blâmer. Comme pour choisir un éleveur, il suffit de bien se renseigner.

Une garantie professionnelle : l'éleveur

En choisissant un éleveur, vous faites certes un effort financier plus conséquent, mais quand on aime, on ne compte pas, n'est-ce pas ? Vous vous assurez surtout une prestation de service de meilleure qualité, un savoir-faire indéniable et même un suivi. L'éleveur saura vous renseigner sur la race du chiot que vous avez choisi, ses caractéristiques psychologiques et physiologiques. Il vous conseillera sur les choses à faire et à ne pas faire, et vous pourrez même lui passer un coup de fil paniqué en cas de besoin !

Adopter un animal dans un refuge

Dans un refuge, vous aurez malheureusement l'embarras du choix ! Cependant, les chiots partent vite et vous n'aurez donc pas la garantie d'en avoir un. Il faut savoir que ces chiens qui ont été abandonnés ont souvent vécu des traumatismes et que pour certains, il faudra faire preuve de patience. Et si le chien que vous avez choisi ne fera jamais la une du Vogue canin, il sera sans aucun doute très affectueux !